Les Français indépendance et mobilité

Semaine de la mobilité durable

À l’occasion de la Semaine européenne de la mobilité durable qui s’est déroulée du 16 au 22 septembre dernier, la Macif vient de publier sur son portail les résultats de son baromètre de la mobilité durable. Les mutuelles et compagnies d’assurance se sont globalement intéressées à cet événement, qui s’inscrit dans leurs stratégies en matière de prévention.
Cette enquête est réalisée pour la cinquième année consécutive, ce qui permet de mesurer les évolutions des mentalités sur la thématique de la mobilité durable.
Même si les auteurs restent globalement optimistes quant à l’interprétation des résultats, force est de constater que les Français, restent cependant relativement en retrait sur ces questions. Il est vrai que quand on touche à la sacro-sainte voiture, certains réflexes de repli se font jour.
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Peu envie de changer leurs habitudes

– 75% seulement se déclarent prêt à modifier leurs habitudes de déplacements dans l’avenir proche.
– 67% des Français déclarent n’avoir jamais encore utilisés des modes de transports alternatifs, et ils seraient seulement 36% à se déclarer prêts à tenter l’aventure…

Curieusement, le co-voiturage aurait moins le vent en poupe que lors des dernières éditions (-5% par rapport à 2010) ; mais c’est surtout au niveau de l’autopartage de véhicule (“en sphère privée”) que les réticences seraient les plus fortes, ce qui n’est guère étonnant : les principales raisons étant le manque de confiance pour 71% d’entre eux, ainsi que la peur de l’accident pour 68%.

Parmi les mécanismes les plus incitatifs au covoiturage

Une réponse qui vaut la peine d’être méditée : C’est la possibilité d’obtenir des informations en temps réels sur les modes de déplacements alternatifs via des applications dynamiques (on pense bien sûr aux Smartphones) qui arrive en tête pour les incitations à adopter ces derniers. La surprise, c’est que le prix du carburant ne serait manifestement plus une donnée suffisamment motivante (6ème place, moins 12 points par rapport à 2010)… Les Français seraient-ils mûrs pour le litre à 2 euros?